Pour les raisons coronavirales que l’on sait, la résidence d’écriture à la villa Marguerite Yourcenar de ce mois de novembre, ainsi que l’exposition de mes dessins qui devait y avoir lieu, sont malheureusement annulées. Les rencontres publiques et scolaires qui devaient se tenir en lien avec cette résidence à Saint-Jans-Capell, Bailleul, Aubigny et Lens le sont également. Un report est peut-être envisagé. Je vous tiendrai au courant, le cas échéant.
Courage à tout le monde, pour ce nouveau confinement.
Baptiste Caruana m’a invité sur Radio Canut, pour son émission Poezz e-chronik. Le principe : des textes de poésie contemporaine lus en direct par dessus les musiques électro de Trévor Rêveur. Merci à eux deux pour cette belle expérience.
Vous pouvez écouter le podcast de cette émission ici.
Vous pouvez écouter Poezz e-chroniK sur radio Canut, 102.2 fm à Lyon ou sur internet tous les vendredis entre 12h et 13h.
Ma série de dessins “Les Hypothèses astronomiques de Louis-Auguste Blanqui” a été réalisée en résidence à l’Institut français de Vilnius en 2014 et exposée plusieurs fois en Lituanie depuis. Elle n’avait cependant encore jamais été montrée en France. Ce sera chose faite prochainement puisque l’ensemble, textes manuscrits et dessins mélangés, sera exposé du 2 au 29 novembre à la Villa départementale Marguerite Yourcenar, à Saint-Jans-Cappel (59).
Cette série de dessins, encre de Chine, rotring et étiqueteuse à ruban sur calque et papier offset, est basée sur le texte de haute poésie “L’Éternité par les astres” (1872), d’Auguste Blanqui. Le célèbre révolutionnaire s’attelle ici à expliquer le fonctionnement global de l’univers et en profite au passage pour énoncer une étonnante théorie de l’immortalité de l’homme, expliquée non plus par la religion, mais par les plus simples lois de la physique.
Nous pourrons nous retrouver pour une rencontre-lecture lors du vernissage de l’exposition, le vendredi 6 novembre à 19h.
Marguerite Yourcenar a grandi dans cette maison de Saint-Jans-Cappel, dans le département du Nord, sur la frontière belge. Le lieu accueille maintenant des écrivains en résidence d’écriture et j’y séjournerai du 2 au 29 novembre. Ce sera également l’occasion pour moi d’exposer pour la première fois en France ma série de dessins “Les Hypothèses astronomiques de Louis-Auguste Blanqui”.
Quelques rencontres publiques sont néanmoins prévues durant cette période d’isolement créatif. Nous pourrons nous rejoindre à la villa :
• le vendredi 6 novembre à 19 h, pour le vernissage de l’exposition, avec une rencontre-lecture autour de mes textes et du livre de Blanqui “L’Éternité par les astres” ayant servi de base à ce travail graphique.
• le dimanche 22 novembre à 16 h, pour une rencontre en compagnie d’Eduardo Berti et d’Anne-Sophie Subilia, avec qui je partagerai ce mois de résidence.
Je rencontrerai également, lors de ce séjour, des élèves du collège Jean Monnet, d’Aubigny en Artois, ainsi que du lycée Auguste Béhal, de Lens.
Entre réparation et génération, les avancées scientifiques laissent présager des applications médicales impressionnantes dans un futur plus ou moins proche. Quel corps voudrons-nous demain ? Quelles transformations serons-nous prêts à accepter pour être en meilleure santé ? Aurons-nous envie de nous transformer pour le plaisir ? ou autrement dit, ces transformations relèveront-elles du strict domaine médical et et de la thérapie, ou bien intègreront-elles l’envie personnelle et le choix individuel ?
Pour tenter d’approcher ces questions en croisant nos pratiques respectives, Raphaële Andrault, philosophe et historienne des sciences (C.N.R.S.), Philippe Liotard, anthropologue (Université Claude Bernard Lyon 1), Christophe Marquette, biochimiste (C.N.R.S.) et moi-même par le biais de la littérature et de la poésie, mettons en place un cycle de rencontres et d’échanges avec des publics larges et de tous les horizons pour interroger, comprendre, débattre, recueillir et tenter une ouverture maximale sur un champs de réflexion qui se veut à grande échelle.
Deux rencontres sont d’ores et déjà prévues :
Le 3 septembre prochain, à la prison de Villefranche sur Saône, nous rencontrerons un groupe de détenus pour discuter avec eux de ces questions.
Le 3 octobre, une discussion publique aura lieu à l’amphithéâtre du CNRS (Villeurbanne) dans le cadre de la Semaine de la Science 2020. Elle aura lieu de 17h à 18h30 et l’entrée sera gratuite.
C’est la question que se pose Marielle Vitureau dans son nouveau podcast VO-VF, consacré à la traduction et au passage entre les langues. Marielle Vitureau est journaliste spécialiste des Pays baltes, traductrice et auteure. Suite à la lecture des traductions de poésie lituanienne qu’Ainis Selena et moi avons publié dans Rumeurs, elle m’a invité à discuter à distance, durant la confinement, pour VO-VF. Pourquoi veut-on traduire de la poésie lituanienne ? Comment traduit-on une langue que l’on ne connaît pas ou mal ? Comment s’organise-t-on pour traduire à quatre mains ? Voici quelques-unes des questions abordées dans ce podcast réalisé avec le soutien de l’Institut Culturel Lituanien.
En lien avec le festival de poésie Poezijos Pavasaris, l’Institut Français de Lituanie organise une rencontre autour de la traduction de poésie. Initialement programmé en mai, le rendez-vous a été reporté en juillet. J’y participerai en compagnie d’Ainis Selena, avec qui j’ai co-traduit les trente-sept poèmes du dossier-anthologie paru en 2019 dans le numéro 6 de la revue Rumeurs. Les deux poètesses et les trois poètes traduits, Dovilė Kuzminskaitė, Giedrė Kazlauskaitė, Dainius Gintalas, Liudvikas Jakimavičius et Rimvydas Stankevičius seront présents également pour une lecture bilingue de leurs textes.
Rendez-vous le mardi 28 juillet, à la médiathèque de l’Institut Français de Lituanie – Vilnius (LT). C’est à 18h et l’entrée est libre.
L’anthologie écrite et sonore Gare Maritime, reprenant sur papier et CD textes et performances des invités de la Maison de la Poésie de Nantes durant l’année écoulée, vient de paraître. J’y étais en octobre avec David Champey, lors du festival Midi Minuit Poésie, pour un concert vidéo-musique de Saint Octobre au Lieu Unique. Vous retrouverez un extrait du morceau Tsar Bomba issu de cette performance sur le CD de l’anthologie, ainsi que le poème complet reproduit dans cette belle anthologie.
Gare Maritime 2020 : 92 pages + 1 CD = 17€.
En librairie ou sur le site de la Maison de la poésie de Nantes,
en suivant ce lien.
Au sommaire :
Véronique Pittolo, Pascale Petit, Michèle Métail, Pierre Vinclair, Emmanuel Adely, Laure Gauthier, Véronique Kanor, Nicolas Richard, Claire Audhuy et Marina Skalova, Eric Pessan et Erell Latimier, Annabelle Verhaegue et Théo Robine-Langlois. Ainsi que Mazin Mamoory (Irak), Thomas Tsalapatis et Katarina Iliopoulo (Grèce), Dawn Lundy Martin, Tyler Pennock, Ann Lauterbach (États-Unis), Tomomi Adachi (Japon) et Maude Veilleux (Québec).
Poésie et musique : Olivia Rosenthal & Eryck Abecassis (compositeur électro), Didier Bourda & Martin Antiphon (designer sonore), Christophe Manon & Frédéric D. Oberland (guitare), Jean-Baptiste Cabaud & David Champey (compositeur électro), Magali Daniaux & Cédric Pigot, Rosalie Bribes & Xavier Gignoux (compositeur électro).
Notre cœur est comme une rivière dont le sang coule rouge dans les vaisseaux sanguins de notre partie du cœur qui nous permet la vie humaine. Quelques fois, quand nous avons mal, il nous arrive de pleurer et nos larmes sont comme l’eau trouble de la mer.
Marie-France Liandrat
La poésie peut-elle soigner ? Ou tout du moins, prendre soin ? Pendant plus de six ans, en compagnie de Sofi Breton, éducatrice spécialisée, j’ai conduit un atelier d’écriture de poésie auprès de dames handicapées, au sein de l’Association Adélaïde Perrin de Lyon. Il ne s’agissait pas d’art-thérapie, mais la régularité de ce travail ainsi que le dispositif de réflexion et d’écriture mis en place a petit à petit eu un impact réel fort sur la vie de ces dames et leurs projets de vie au sein de l’établissement.
La revue Rumeurs consacre le dossier de ses Écrits en ateliers à cette expérience d’écriture, dans son numéro 7 paru le 19 mars.
Dans un long entretien, nous revenons en détail avec Sofi Breton, sur le déroulement de ces ateliers et le dispositif expérimenté, ainsi que ses effets, parfois inattendus, constatés. Suit un large panel des poèmes écrits par ces dames.
La revue Rumeurs est disponible en librairie et sur le site de l’éditeur, La Rumeur Libre, ici.
Jean Faya, médecin et anthropologue, nous avait convié en janvier, Sofi et moi, à parler de ces ateliers lors de l’une des rencontres Les Poétiques de Let-Know Café, qu’il anime régulièrement dans son cabinet. Vous trouverez l’enregistrement de cette rencontre en cliquant ici.
Pour les raisons coronavirales que l’on sait, toutes les rencontres de ce mois de mars sont annulées. Occupez-vous bien de vous. Occupez-vous bien des autres. Prenons soin ensemble.