Après avoir passé le mois de février à Ligne 21, dans le Finistère, j’y reviens pour une lecture en forme de fausse sortie de résidence. Je n’y lirai pas de nouveaux textes encore, puisqu’il s’agissait là d’une résidence de recherche pour un livre à venir, mais j’y présenterai la version solo de la lecture théâtralisée La Folie d’Alkseyev, avec images d’archives soviétiques autour de l’ingénieur soviétique Alekseyev, et musique.
Ce sera le vendredi 5 avril à 20h30 LIGNE 21 lieu-dit Lesmel, route de Saint Albin Plogonnec (29180).
L’entrée sera libre et la sortie tout autant. La réservation est conseillée au 06 68 58 34 98.
Pétition de la M.É.l. adressée à Ministre de la culture M. Franck Riester.
“Le péril est immédiat. Les droits dus aux auteurs engagés avec elle et les salaires de l’équipe de cette maison ne peuvent plus être versés.
Pourquoi ?
Depuis sa création en 1986, à l’initiative du ministère de la
Culture, la Maison des écrivains et de la littérature (Mél) a toujours
été dépendante du Centre National du Livre. Elle était hébergée dans ses
locaux jusqu’à ce que le CNL décide une extension de ses services et
lui demande de déménager. Depuis, les relations avec le CNL sont
devenues fort difficiles, alors que la Mél avait été créée pour
permettre, en tant qu’association seule habilitée à le faire, de
rémunérer les écrivains pour leurs interventions dans le cadre de
missions d’éducation des publics les plus divers (ateliers de lecture,
d’écriture, rencontres en milieu scolaire ou universitaire, conférences
sur la littérature contemporaine, etc.). Début juillet 2018, tirant les
leçons d’une situation de plus en plus tendue, Françoise Nyssen,
ministre de la culture, a décidé que la Maison serait désormais
rattachée à la Direction Régionale des Affaires Culturelles (DRAC) de
l’Île-de-France, sans avoir pour autant à restreindre son action au seul
territoire francilien. En effet, les missions concernent l’ensemble du
territoire national. Une lettre du ministère aurait donc dû être
adressée à la DRAC de l’Île de France, attribuant les crédits
déconcentrés nécessaires à la survie de la Mél.
Mais cette lettre, sept mois plus tard, la DRAC de l’Île de France ne
l’a toujours pas reçue. En conséquence, aucun crédit ne peut être
débloqué.
Pourquoi ? Nous ne comprenons pas.
Devant le silence persistant du ministère de la Culture, nous demandons une réponse urgente.
Nous attendons une réponse digne des pouvoirs publics qui ont porté
la Maison des écrivains et de la littérature à l’origine et lui ont
donné pour mission de travailler partout en France avec les écrivains.
Nous n’avons pas compris ce désengagement du CNL depuis quelques années,
qui conduit aujourd’hui à une situation de crise inédite et injuste,
car l’activité de la Mél n’a cessé, à la demande même des pouvoirs
publics, de s’enrichir et de se développer.
Par ailleurs, nous avons appris que la somme allouée ne prendrait
plus en compte l’action de la Mél dans les régions où elle œuvre
pourtant chaque jour, notamment pour des actions de cette éducation
artistique et culturelle qui est au cœur des discours gouvernementaux.
C’est paradoxal et impensable.
Par ses actions, à travers ses programmes nationaux, la Mél est un
outil majeur de l’émancipation par l’art qu’est la littérature. Elle met
au cœur de ses missions la réflexion qui doit aller de pair avec
l’action.
Il existe maintes manières de faire connaître la littérature
contemporaine, de développer la lecture en présence des auteurs, de
faire ainsi la découverte de langues singulières, de cheminer dans les
textes, de les interpréter, de les comprendre et de s’enrichir à leur
contact. C’est ainsi que travaille la Mél et que nous élaborons avec
elle des rencontres, indépendantes de tout souci de promotion lié à
l’actualité littéraire immédiate, mais en revanche constamment à
l’écoute de la création contemporaine dans toute sa diversité. Ces
rencontres ont lieu entre les œuvres et les lecteurs, jeunes ou moins
jeunes. Ces voies diverses, la Mél les explore depuis sa création. C’est
pourquoi nous demandons aux pouvoirs publics de ne pas faillir à son
égard. La mettre en péril, c’est nous mettre en péril et affaiblir
cruellement l’éducation artistique et culturelle.
Les enjeux de la création littéraire passent aussi par notre maison. Nous refusons de nous en priver. Notre mobilisation est totale et notre soutien entier.”
Vous pouvez signer la pétition de soutien à la M.É.L. en suivant ce lien.
Je participerai à la 1ère Sonofête de la Fausse Compagnie, vendredi 22 février à Ligne 21, lieu de résidences et de spectacles à Plogonnec, dans le Finistère Sud. Celle-ci fait partie du vaste projet de Sonothèque Nomade que cette compagnie de spectacle vivant met en place sur le long terme. Impromptus musicaux, forains et de lectures, de la part des comédiens comme du public sont au programme. Rendez-vous à 19h33. Entrée libre, après adhésion annuelle de 2€ à l’association Ligne 21. Sonosoupe offerte. Venez comme vous êtes, avec des poèmes dans vos poches ; on vous espère.
L’un des poèmes issu de mon recueil Fleurs a été choisi pour figurer dans l’anthologie La Beauté, parue le 7 février aux éditions Bruno Doucey. Le thème de l’anthologie est bien sûr lié à celui du Printemps des Poètes de cette année 2019.
Présentée comme un éphéméride, la sélection, établie par Bruno Doucey et Thierry Renard, comprend également des textes de, entre autre, Guillaume Apollinaire, Charles Baudelaire, Jeanne Benameur, Patrick Chamoiseau, Andrée Chedid, François Cheng, Moon Chung-hee, René Depestre, Ananda Devi, Roger Dextre, Hélène Dorion, Lili Frikh, Brigitte Giraud, Hermann Hesse, Lénore Kandel, Patrick Laupin, Hala Mohammad, Bernard Noël, Paola Pigani, Isabelle Pinçon, Arthur Rimbaud, Valérie Rouzeau, Sapho, ou Jean‑Pierre Siméon…
Akademik Lomonosov, le film réalisé par Cinéma Fragile sur les texte et musique de Saint Octobre est en sélection et compétition finale pour le prix du festival Interference de Gdańsk, en Pologne. Interference est un festival dédié au formes courtes et expérimentales de cinéma, musicales ou non. Après projection de tous les films finalistes, les deux lauréats, catégorie Music video (dans laquelle concourt Akademik Lomonosov) et Experimental Short Visual Form seront désignés le 13 décembre au Parlament Club de Gdańsk.
Je serai le 1er décembre prochain en lecture à Oppède (84), près de Cavaillon, dans le cadre du festival Poésie Nomade en Provence. Ce festival itinérant, qui s’étire en plusieurs dates tout au long de l’année dans différents lieux et villages de la région provençale, est organisé par Antoine Gallardo et l’association la Boucherie Littéraire. J’y lirai des textes tirés de la Folie d’Alekseyev et des images d’archives autour de cet ingénieur soviétiques seront projetées en accompagnement visuel poétique au texte.
Seront également présents sur les deux jours de cette session de décembre du festival, Roselyne Sibille, Jean-Pierre Gandebeuf, Estelle Fenzy, Albertine Benedetto ou encore Marlène Tissot. On y pourra voir les peintures de Pierre Giroux et Laurent Xavier Cabrol. Toutes les lectures du festival sont en entrées libres.
Les informations actualisées détaillées, horaires et lieux, sont à retrouver sur le site du festival en suivant ce lien.
La Scène Poétique, cycle de poésie parlée réalisé par Patrick Dubost, en collaboration avec le Centre d’Études et de Recherches Comparées sur la Création dirigé par Eric Dayre et les Affaires Culturelles de l’ENS,
Claude Favre, poète électrique, a sauté de cheval un peu brusquement, en a égaré sa biographie. A des embarras de langues, les détraque en performances écrites ou non de ses textes ou d’autres, seule ou avec des musiciens, circassiens, danseurs … en tentatives de conversations, frémissements de voix, rapts et concrétions, d’argot divagations et blagues à la gomme, carambolages étymologiques, structures accidentées, en basses fréquences pour capter les microséismes, mettre au jour les effets du désordre que charrie l’ordre. Anime des stages Musique & Voix pour lecteurs et musiciens avec le violoniste de jazz Dominique Pifarély. Adore dire des bêtises.
Dernières publications : Métiers de bouche, Ink, 2013 Vrac conversations, L’Attente, 2013 A.R.N._voyou, éd. Revue des Ressources, 2014 crever les toits, etc., éd. Al Dante/presses du réel,octobre 2018
Jean-Baptiste Cabaud se consacre entièrement à la poésie, écrite, parlée, dessinée. Son travail artistique, seul ou en collaboration (peinture, photo, cinéma), s’articule majoritairement autour des territoires et espaces isolés (zones Arctiques, steppes, paysages de montagne, vide stellaire…), s’intéresse aux sciences et techniques comme lieu de poésie et questionne le rapport de l’Homme à la solitude, au réel et à sa propre humanité. Il donne lectures et performances scéniques régulières en France et à l’étranger (Berlin, Lituanie, Slovénie, Roumanie, Rép. Tchèque…) en voix seule ou au sein de sa formation de poésie-électro Saint Octobre. Ses dessins ont été donnés à voir lors d’expositions en Lituanie et en France. Jean-Baptiste a traduit à quatre mains de la poésie tchèque, lituanienne et anglaise.
Dernières publications : La Folie d’Alekseyev – Éditions Dernier Télégramme, 2017 Nouveau Noum [Saint Octobre] – Éditions la Passe du Vent 2016 Fleurs – Éditions La Passe du Vent 2014 Le Livre pour sortir au jour – avec Magali Mélin – Éditions le Pédalo Ivre 2013
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Salle Kantor de l’ENS Lyon
15 parvis Descartes, sur l’avenue Jean Jaures (en face du 249)
métro Debourg – 18h30
En Russie, la première centrale nucléaire flottante du monde, l’Akademik Lomonosov, a pris la mer le 28 avril dernier. Elle est arrivée à Murmansk cet été et elle a fait le plein de combustible pour ses réacteurs il y a une semaine. Après quelques tests supplémentaires, elle sera bientôt remorquée jusqu’à son point de destination final : Pevek, au Nord de la Sibérie Orientale.
Nous avions parlé de l’Akademik Lomonosov, alors en construction, dans le livre de Saint Octobre, Nouveau Noum, rétrospective poétique de l’activité nucléaire russe en zone Arctique, paru en 2016 aux éditions La Passe du Vent. Le texte avait été écrit en 2010, juste après que la barge qui allait servir de support à la future centrale ait été mise à l’eau à Saint Pétersbourg. Ce texte avait été également mis en musique pour le film qui accompagne le livre.
Ce nouveau modèle de centrales atomiques flottantes est principalement destiné à l’alimentation électrique et au chauffage des exploitations industrielles et minières arctiques. Celles-ci ne manqueront pas de se développer dans les années à venir avec le réchauffement climatique et les richesses incroyables, pétrolières et gazières, que va libérer la fonte de la banquise. Lorsque nous avons écrit ce texte, seule la Russie travaillait sur ce type de projet ; il n’est pas anodin de remarquer aujourd’hui que les États-Unis et la Chine s’intéressent également à cette technologie et développent leurs propres modèles de “centrales nucléaires portables” chacun de leur côté. Ce réchauffement du climat reste une excellente chose pour bien des décideurs politiques et économiques qui n’ont guère intérêt à ce qu’on le stoppe. Le nouvel Eldorado économique à venir est au Pôle Nord et tous les états qui en ont les moyens se préparent depuis plusieurs années maintenant et seront prêts le jour J.
Akademik Lomonosov. Réalisé par Cinéma Fragile. Textes et musiques de Saint Octobre. Extrait du film musical long métrage “Nouveau Noum”.
Par ailleurs, après une nouvelle programmation au Filmhuis Cavia d’Amsterdam cette année, le film Nouveau Noum a été projeté dans son intégralité en Août dans le cadre du très underground et très alternatif festival britannique Straight Jacket Guerrilla Film Festival du Pink 8 Manifesto, ce qui ne manque pas de faire plaisir. Un entretien en anglais avec les réalisateurs du film, Cinéma Fragile, est à lire ici sur le blog des organisateurs.
★ Audio et Vidéo sur le site JeanBaptisteCabaud.fr
Et puis toujours concernant le son et l’image, mon site internet a été remanié et vous trouverez désormais une page Audio contenant des extraits de lectures de mes différents livres, musicales ou en voix seule, ainsi que quelques archives musicales déclassifiées, et une page Vidéo dans laquelle vous retrouverez une partie des films réalisés par Cinéma Fragile sur les textes et musiques de Saint Octobre.
★ Lectures et rencontres
Je serai en lecture à l’Inukshuk Café de Chambéry. Avec Guillaume Roche, nous lirons nos propres textes, ainsi que des textes d’Allen Ginsberg, de Philip Larkin et de Ted Hughes, dans de nouvelles traductions assurées par nos soins.
Je participerai également le jeudi 11 octobre à la journée professionnelle, co-organisée par les agences Auvergne Rhone-Alpes Livre et Lecture et Auvergne-Rhône-Alpes Spectacle Vivant « Auteurs, artistes et territoires : maillage d’amour et de raison » autour des problématiques des résidences d’auteurs et d’artistes dans les territoires.
Jeudi 11 octobre – 9h00 à 17h00
sur inscription
L’Espace – Place Saint Exupéry – Thiers (63)
★ Stage de Formation Professionnelle Poésie Électro avec Saint Octobre
Enfin, il reste quelques places pour participer au stage de formation Poésie-électro : voix biologique, voies numériques, organisé par le CFMI de l’Université Lumière Lyon 2 en partenariat avec la MJC Louis Aragon de Bron (69) et que nous animerons avec Saint Octobre. Ce stage de trois jours, les 15, 16 et 17 novembre, explorera, sur la base de notre expérience scénique et du travail conjoint musique/poésie, le champs des esthétiques électroniques par l’utilisation du numérique, et questionnera les enjeux de cette pratique et de sa transmission.
Vous trouverez plus d’information en suivant ce lien. La clôture des inscriptions est imminente, si vous êtes intéressé.e, contactez très rapidement Laure-Anne TUILIER, responsable de ce stage au CFMI.
Livres, évènements, lectures, rencontres et concerts
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