Où nous rencontrer au festival MidiMinuitPoésie de Nantes ?

Saint Octobre est invité pour une série de lectures et de rencontres au festival MidiMinuitPoésie, organisé par la Maison de la Poésie de Nantes, qui se déroulera du 9 au 12 octobre 2019 à Nantes et alentours. Le programme complet du festival est à retrouver ici. Et pour ce qui nous concerne plus précisément :

Jeudi 10 octobre :

Saint Octobre : Concert et rencontre avec les détenus du centre pénitentiaire de Nantes

Vendredi 11 Octobre :

19h. Médiathèque de Clisson (44).

Saint Octobre : La Folie d’Alekseyev. Lecture voix musique films d’archive. Entrée libre.

Samedi 12 Octobre :

12h30. Lieu Unique de Nantes. Scène salon de musique

Saint Octobre : Nouveau Noum. Ciné-Concert. Entrée libre.

13h45. Lieu Unique de Nantes. Scène Jet/Atelier 2

Jean-Baptiste Cabaud : Entretien. Animé par Alain Nicolas.

15h45. Lieu Unique de Nantes. Espace Librairie/Atelier 2

Jean-Baptiste Cabaud : Rencontre-dédicace.

J’espère avoir le plaisir de vous y rencontrer.

Avec Jean-Louis Bergère à Lyon

L’ami et chanteur angevin Jean-Louis Bergère aura carte blanche chez Agend’arts, à Lyon, les samedi 7 et dimanche 8 septembre prochains, pour deux soirées autour de ses derniers albums, Demain de nuits de jours sorti en 2013 et le tout nouvel opus, Ce qui demeure, tout récemment sorti en mai 2019. Déjà lors de la sortie du disque Demain de nuits de jours, à la demande de Jean-Louis, j’avais collaboré au livre collectif éponyme, paru chez Gros Textes, rassemblant des textes originaux d’auteurs faisant échos aux textes des chansons du disque, citons entre autres contributeurs Yves Artufel, Antoine Emaz, Albane Gellé, Amandine Marembert ou encore Frédéric Pellerin.

À son invitation encore une fois, je serai heureux de partager la scène d’Agend’arts avec lui pour une lecture electro solo le samedi 7 septembre à 20h. Samantha Barendson partagera cette soirée avec nous.

Agend’Arts
4 rue de Belfort – 69004 Lyon
20h – 5 / 10 €

Saint Octobre au festival MidiMinuitPoésie

Saint Octobre est invité au festival MidiMinuitPoésie de la Maison de la Poésie de Nantes. Privilégiant la lecture à voix haute comme mode de contact avec l’émotion poétique, MidiMinuitPoésie propose des lectures, lectures-concerts, performances et entretiens avec ses invités. Le festival se déroulera du 9 au 12 octobre 2019.

Saint Octobre interviendra en représentations publiques le vendredi 11 octobre à la médiathèque de Clisson – sur les terres historiques du Hell Fest Festival, et ce n’est pas une mince fierté – pour une représentation de La Folie d’Alekseyev (voix, musique et images d’archives soviétiques). Et nous participerons au temps fort du festival, le samedi 12 octobre au Lieu Unique, avec un concert de quelques extraits du film musical Nouveau Noum. (voix, musique, avec les images de Cinéma Fragile). Toutes les entrées seront libres et gratuites.

Nous interviendrons également pour une lecture-concert et une discussion avec les détenus du centre pénitentiaire de Nantes, le jeudi 9 octobre.

Parmi les auteurs et musiciens invités du festival, cette année, Olivia Rosenthal et Eryck Abecassis (musique électro), Pascale Petit, Emmanuel Adely ou Véronique Pittolo pour les français, et encore Maude Veilleux (Québec), Tomomi Adachi (Japon) ou Ann Lauterbach (USA), pour les artistes étrangers.

Vendredi 11 10 19 – La Folie d’Alekseyev
19h30 – Médiathèque de Clisson (44) – Entrée libre.

La Folie d’Alekseyev à la Fête du Livre de Bron 2018. Photo Paul Bourdre

Samedi 12 10 19 – Nouveau Noum, avec les images de Cinéma Fragile.
12h30 – Lieu Unique de Nantes (44) – Entrée libre

Nouveau Noum à la bibiothèque de la Part-Dieu, Lyon 2017. Photo Josette Vial

Toutes les informations sont disponibles sur le site du festival http://www.maisondelapoesie-nantes.com/MMP/mmp19/accueil.html

Nouveau Noum au Balkan Can Kino d’Athènes

Nouveau Noum, le film musical réalisé par Cinéma Fragile sur les textes et musiques de Saint Octobre, a été projeté en plein air, sous le ciel d’Athènes, ce 15 juillet au Communitism, lieu artistique alternatif de la ville. Cette projection a eu lieu dans le cadre du Balkan Can Kino Festival, festival du film indépendant.

Alekseyev à la Chapelle de l’Oratoire de Clermont-Ferrand

C’était le 21 juin 2019, jour de la fête de la musique. Poésie et musique live, nous avons apporté notre contribution : après une résidence de trois jours à l’invitation de la Semaine de la Poésie de Clermont-Ferrand et de Vidéoformes, nous avons joué avec Christian Jeulin la lecture théâtralisée La Folie d’Alekseyev. C’était dans l’étrange et très belle Chapelle de l’Oratoire, pour le 75ème Vidéobar de Vidéoformes. Un merci particulier est à apporter à Michel, du Service Université Culture et à Sophie Brunet, de la Semaine de la Poésie, pour leur aide précieuse à la logistique de ce spectacle. Merci à Vidéoformes pour ces images.

© photos : Vidéoformes.

Va!

Mon texte Prélude à l’hivernage, inspiré de l’hivernage en Antarctique qu’effectua l’explorateur Jean-Baptiste Charcot entre 1903 et 1905 à bord de son trois-mâts goélette Le Français, vient d’être publié dans la revue Va!

L’ambition de cette revue, dirigée par Fabienne Swiatly et éditée par le Centre de Créations pour l’Enfance de Tinqueux, est de donner aux enfants, et aux plus grands, le goût de la poésie d’aujourd’hui. Elle mêle poésie contemporaine, inventions typographiques, récits du terrain, écrits collectifs…

Au sommaire de ce numéro, également, Louise Dupré, Natyot, Nicolas Vargas, Edith Azam, Fabienne Swiatly, Mathieu Joris, sur un graphisme de Nicole Pérignon. Disponible ou commandable dans toutes les librairies. Toutes les informations sur le site de la revue ici.

La Folie d’Aleksyev en Auvergne

Nous serons, avec Christian Jeulin, prochainement en Auvergne pour deux représentations de La Folie d’Alekseyev.

À l’invitation de La Semaine de la Poésie et de Vidéoformes, nous jouerons cette lecture musique live/vidéo le jour de la fête de la musique, 21 juin, dans l’étrange et belle chapelle désaffectée de l’Oratoire de Clermont-Ferrand. Ce sera à 18h30 et l’entrée sera libre.

Le lendemain, 22 juin, nous serons dans les montagnes environnantes au cabaret rural Le Poulailler, de Saint-Pierre-Roche et nous jouerons à 21h, avec une participation libre en fin de représentation.

Pour parler de cette lecture théâtralisée et des deux représentations que nous en ferons, j’aurai également le plaisir de participer avec Françoise Lalot et Sophie Brunet, de la Semaine de la Poésie, à l’émission Le Mag’, de Marie Serve, sur Radio Arverne, le mercredi 19 juin à 18h. À écouter sur 100.2 FM pour les auvergnats, et pour les autres sur www.radioarverne.com

Traductions

Le dossier-anthologie (58 pages, 37 poèmes) de cinq poètes lituaniens contemporains que nous avons monté avec Ainis Selena sera publié ce mois dans le numéro 6 – mai 2019 de la revue Rumeurs, aux éditions la Rumeur Libre. Toutes les traductions ont été assurées par nos soins et on y retrouvera les textes de deux poétesses, Dovilė Kuzminskaitė et Giedrė Kazlauskaitė, ainsi que de trois poètes, Dainius Gintalas, Liudvikas Jakimavičius et Rimvydas Stankevičius. Pourtant traduits dans de nombreuses langues, la plupart de ces poètes ne l’avaient jamais été en français. Une préface remet en contexte cette poésie lituanienne très peu connue en France. Les cinq poètes traduits sont chacun à leur façon représentatifs de différents mouvements qui traversent et constituent aujourd’hui la poésie contemporaine lituanienne, même s’il est bien sûr impossible de vouloir prétendre à l’exhaustivité dans un dossier comme celui-ci. Toutes les informations sont à venir sur le site de la Rumeur Libre, ici.


Grondent les tambours de la nuit
les tambours les plus absolus du monde
grondent à fracasser le silence –
cela, c’est ton cœur
quand tu restes près de la fenêtre, nu
attendant que les premiers confins
s’éclaircissent sur ce côté de ciel
que tu n’aperçois pas encore

/// Liudvikas Jakimavičius

La Folie d’Alekseyev à Ligne 21

Après avoir passé le mois de février à Ligne 21, dans le Finistère, j’y reviens pour une lecture en forme de fausse sortie de résidence. Je n’y lirai pas de nouveaux textes encore, puisqu’il s’agissait là d’une résidence de recherche pour un livre à venir, mais j’y présenterai la version solo de la lecture théâtralisée La Folie d’Alkseyev, avec images d’archives soviétiques autour de l’ingénieur soviétique Alekseyev, et musique.

Ce sera le vendredi 5 avril à 20h30
LIGNE 21
lieu-dit Lesmel, route de Saint Albin
Plogonnec (29180).

L’entrée sera libre et la sortie tout autant. La réservation est conseillée au 06 68 58 34 98.

J’espère avoir le plaisir de vous y rencontrer.

La Maison des écrivains et de la littérature en péril

Pétition de la M.É.l. adressée à Ministre de la culture M. Franck Riester.


Le péril est immédiat. Les droits dus aux auteurs engagés avec elle et les salaires de l’équipe de cette maison ne peuvent plus être versés.

Pourquoi ?

Depuis sa création en 1986, à l’initiative du ministère de la Culture, la Maison des écrivains et de la littérature (Mél) a toujours été dépendante du Centre National du Livre. Elle était hébergée dans ses locaux jusqu’à ce que le CNL décide une extension de ses services et lui demande de déménager. Depuis, les relations avec le CNL sont devenues fort difficiles, alors que la Mél avait été créée pour permettre, en tant qu’association seule habilitée à le faire, de rémunérer les écrivains pour leurs interventions dans le cadre de missions d’éducation des publics les plus divers (ateliers de lecture, d’écriture, rencontres  en milieu scolaire ou universitaire, conférences sur la littérature contemporaine, etc.). Début juillet 2018, tirant les leçons d’une situation de plus en plus tendue, Françoise Nyssen, ministre de la culture, a décidé que la Maison serait désormais rattachée à la Direction Régionale des Affaires Culturelles (DRAC) de l’Île-de-France, sans avoir pour autant à restreindre son action au seul territoire francilien. En effet, les missions concernent l’ensemble du territoire national. Une lettre du ministère aurait donc dû être adressée à la DRAC de l’Île de France, attribuant  les crédits déconcentrés nécessaires à la survie de la Mél.

Mais cette lettre, sept mois plus tard, la DRAC de l’Île de France ne l’a toujours pas reçue. En conséquence, aucun crédit ne peut être débloqué.

Pourquoi ? Nous ne comprenons pas.

Devant le silence persistant du ministère de la Culture, nous demandons une réponse urgente.

Nous attendons une réponse digne des pouvoirs publics qui ont porté la Maison des écrivains et de la littérature à l’origine et lui ont donné pour mission de travailler partout en France avec les écrivains. Nous n’avons pas compris ce désengagement du CNL depuis quelques années, qui conduit aujourd’hui à une situation de crise inédite et injuste, car l’activité de la Mél n’a cessé, à la demande même des pouvoirs publics, de s’enrichir et de se développer.

Par ailleurs, nous avons appris que la somme allouée ne prendrait plus en compte l’action de la Mél dans les régions où elle œuvre pourtant chaque jour, notamment pour des actions de cette éducation artistique et culturelle qui est au cœur des discours gouvernementaux.

C’est paradoxal et impensable.

Par ses actions, à travers ses programmes nationaux, la Mél est un outil majeur de l’émancipation par l’art qu’est la littérature. Elle met au cœur de ses missions la réflexion qui doit aller de pair avec l’action.

Il existe maintes manières de faire connaître la littérature contemporaine, de développer la lecture en présence des auteurs, de faire ainsi la découverte de langues singulières, de cheminer dans les textes, de les interpréter, de les comprendre et de s’enrichir à leur contact. C’est ainsi que travaille la Mél et que nous élaborons avec elle des rencontres, indépendantes de tout souci de promotion lié à l’actualité littéraire immédiate, mais en revanche constamment à l’écoute de la création contemporaine dans toute sa diversité. Ces rencontres ont lieu entre les œuvres et les lecteurs, jeunes ou moins jeunes. Ces voies diverses, la Mél les explore depuis sa création. C’est pourquoi nous demandons aux pouvoirs publics de ne pas faillir à son égard. La mettre en péril, c’est nous mettre en péril et affaiblir cruellement l’éducation artistique et culturelle.

Les enjeux de la création littéraire passent aussi par notre maison. Nous refusons de nous en priver. Notre mobilisation est totale et notre soutien entier.”


Vous pouvez signer la pétition de soutien à la M.É.L. en suivant ce lien.